Ephéméride
Rolande
13 mai

Fille de Didier, roi des Lombards, Rolande est contrainte d'épouser le futur empereur Charlemagne. Répudiée au bout d'un an, elle meurt en exil près de Liège.

Source Hérodote

24e jour du mois Floréal dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour de la valérianne.

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23e jour du Taureau.

Journée mondiale

Journée mondiale de l'ingénierie pour l'avenir

Prénoms du jour

Bonne fête aux Rolande et ses variantes Orlanda et Rollande.
Et aussi aux Argentine et ses dérivés : Argelia, Argentea, Argentia, Argentina, etc.
Fatima et ses variantes Fatma, Fatmata, Fatimata, Fatouma et Fatoumata.
Servais et son féminin Servaise.

Événements

  • 1648 : La Fronde parlementaire

    Ce jour débute la Fronde parlementaire. Elle avortera très vite mais sera relayée par la Fronde des Princes. Au terme de l'épreuve, la monarchie française restaurera et consolidera son autorité...

  • 1702 : Début de la guerre de la Succession d'Espagne

    La Grande Alliance, qui regroupe les principales puissances de l'Europe du nord, y compris l'Angleterre, déclare la guerre à Louis XIV, roi de France, et à son petit-fils, roi d'Espagne. C'est le début de la longue et dramatique guerre de la Succession d'Espagne...

  • 1849 : Le Parti de l'Ordre remporte les législatives

    Aux élections législatives du 13 mai 1848, précédées d'une intense campagne électorale, s'opposent pour la première fois deux mouvances bien définies :

    ● de l'autre, la gauche républicaine qui a emprunté aux révolutionnaires d'antan le nom de « Montagne », de quoi effrayer pour de bon les modérés.

    Entre ces deux extrêmes, les républicains modérés (les « hommes de 48 », tels Lamartine, Marie,...) sont laminés. Le scrutin ne leur donne qu'environ 70 sièges sur 715. Les montagnards en remportent 200 et le Parti de l'Ordre 450 ! Les conservateurs et les monarchistes, qui auraient toutes les raisons de se réjouir, s'inquiètent en fait de la poussée de l'extrême-gauche montagnarde et de sa solide implantation géographique, qui coïncide encore peu ou prou avec les départements dévoués à la gauche... La Seconde République, qui s'est disqualifiée lors des tragiques Journées de Juin 1848, va dès lors tourner le dos aux idéaux républicains...

  • 1888 : Le Brésil en finit avec l'esclavage
  • Au Brésil, la princesse Isabel (Isabelle), fille de l'empereur Dom Pedro II, profite d'un déplacement de son père à l'étranger pour promulguer une loi dite Aurea qui met fin à l'esclavage...

  • 1917 : Apparitions de Fatima
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    Trois enfants de Fatima, un petit village portugais au nord de Lisbonne, sont témoins d'une apparition lumineuse tandis qu'ils gardent leurs moutons.

    Francisco, Lucia et Jacinta ne doutent pas qu'il s'agit de la Sainte Vierge, la mère de Jésus-Christ. Celle-ci les convie à six rendez-vous successifs tous les 13 du mois, jusqu'en octobre de la même année. Elle leur confie trois secrets à ne confier qu'au pape (l'un d'eux ferait état de l'attentat à venir contre Jean-Paul II, le... 13 mai 1981). Fatima devient très vite le deuxième lieu de pèlerinage marial du monde, après Lourdes...

  • 1930 : Première traversée aéropostale de l'Atlantique Sud
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    Ce jour s'achève la première traversée aéropostale de l'Atlantique Sud. Un hydravion Latécoère, piloté par Jean Mermoz, relie Saint-Louis-du-Sénégal à Natal, au Brésil, en 52 heures. Trois ans plus tôt, le même aviateur avait réalisé la première liaison Toulouse-Dakar...

  • 1931 : Paul Doumer président de la République pf
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    Les parlementaires de la IIIe République élisent à la présidence de la République le radical Paul Doumer (75 ans), de préférence à Aristide Briand...

  • 1940 : Churchill présente son cabinet de guerre
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    Trois jours après avoir été nommé Premier ministre par le roi George VI, Winston Churchill (66 ans) présente son cabinet de guerre à la Chambre des Communes. Empruntant une formule adressée par le nationaliste italien Giuseppe Garibaldi à ses Chemises rouges en 1860, l'orateur lance à l'adresse des députés et de ses concitoyens : « Je n'ai à offrir que du sang, de la peine, des larmes et de la sueur ! » En France, Hitler a lancé une guerre-éclair fulgurante et chacun s'attend à une invasion de la Grande-Bretagne elle-même. Le vieux Lion va changer le destin...

  • 1958 : Alger se révolte
  • Les Algérois d'origine européenne, conduits par le leader étudiant Robert Lagaillarde, le journaliste Alain de Sérigny, le général Jacques Massu et l'agitateur Léon Delbecque, manifestent pour le maintien de la souveraineté de la France sur l'Algérie. Raoul Salan, qui commande les troupes en Algérie, lance un vibrant appel au général de Gaulle.

    Pendant ce temps, à Paris, la IVe République est aux abois. Le président René Coty nomme à la présidence du Conseil Pierre Pflimlin en remplacement de Félix Gaillard...

  • 1968 : Manifestation contre de Gaulle
  • La France manifeste dans la rue contre de Gaulle, à l'occasion du dixième anniversaire de son retour au pouvoir. Les salariés se joignent aux étudiants. Les uns et les autres dénoncent la société de consommation, le culte de la croissance économique et le chômage inhérent aux régimes capitalistes (200 000 chômeurs enregistrés.)...

  • 1981 : Attentat contre Jean-Paul II
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    Sur la place Saint-Pierre de Rome où l'entourent 20 000 fidèles, le pape Jean-Paul II est gravement blessé par trois balles tirées à bout portant par un terroriste turc, Ali Agca. L'enquête de police montrera que le tueur était très vraisemblablement manipulé par les services secrets bulgares, eux-mêmes aux ordres du KGB, les services secrets soviétiques.

    Jean-Paul II attribue sa miraculeuse survie à l'intervention de la Vierge de Fatima, dont la première apparition à des enfants portugais remontait au 13 mai 1917...

    Naissances

  • Sebastião Pombal
    Né en 1699 à Lisbonne (Portugal) - Décédé le 8 mai 1782 à Pombal (Portugal)
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    Né Sebastião José de Carvalho e Melo (on écrit aussi Melho de Carvalho), le marquis de Pombal est l'un des grands « esprits éclairés » du Siècle des Lumières... ■

  • Marie-Thérèse de Habsbourg
    Née en 1717 à Vienne (Autriche) - Décédée le 29 novembre 1780 à Vienne (Autriche)
  • Marie-Thérèse hérite en 1740 de son père Charles VI les états héréditaires de la maison des Habsbourg (grand-duché d'Autriche, royaumes de Bohème et de Hongrie,...) tandis que son mari François de Lorraine se voit proposer la fonction symbolique d'empereur du Saint Empire romain germanique (on dit aussi empereur électif d'Allemagne).

    Aussitôt confrontée à la convoitise de ses voisins, le roi de Prusse Frédéric II et le roi de France Louis XV, la souveraine gagne dans la guerre de Succession d'Autriche (1740-1748) ses galons de grand chef d'état.

    Marie-Thérèse, qui se veut la Mère de ses peuples, va régner avec sagesse sur 14 millions de sujets sans manquer de donner le jour à 16 enfants, dont Marie-Antoinette, qui sera reine de France. On lui doit la construction du palais de Schönbrunn, équivalent autrichien de Versailles... ■

  • Lazare Nicolas Marguerite Carnot
    Né en 1753 à Nolay (Côte-d'Or) - Décédé le 2 août 1823 à Magdebourg (Allemagne)
  • Mathématicien, un physicien, un général et un homme politique.

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    Il est le fils d' un avocat et notaire, et descend d'une famille de vieille bourgeoisie, dont plusieurs membres se sont illustrés dans l'église et l'armée depuis le XVe siècle.

    Il entra au service dans l'arme du génie en 1771, à l'âge de 18 ans ; il n'avait encore que le grade de capitaine au corps royal du génie en 1783, lorsqu'il écrivit l'éloge de Vauban qui fut couronné par l'Académie de Dijon. En 1786, Carnot, alors en garnison à Arras, entra à la société des Rosati fondée en 1778. Les almanachs des Muses du temps recèlent des poésies de Lazare Carnot extrêmement légères. à Paris, en 1797, avec d'autres, dont deux anciens Rosati, sera l'un des fondateurs de la Société des Belles Lettres.

    Lazare Carnot restait limité dans ses ambitions par la modestie de ses origines. Il se rallia à la Révolution française. élu député du Pas-de-Calais en 1791 à l'Assemblée législative, puis en 1792 à la Convention, il siégea d'abord avec les députés de la Plaine avant de rejoindre les Montagnards. Membre du comité militaire, il fit décréter l'armement d'une nombreuse garde nationale et le licenciement de la garde du roi. Il fait partie des députés qui votèrent la mort de Louis XVI./p>

    Membre du Comité de salut public en juillet 1793, délégué aux Armées, il créa les quatorze armées de la République. En 1793, envoyé comme inspecteur à l'armée du Nord, il destitua le général Gratien, accusé d'avoir reculé sur le champ de bataille, se mit lui-même à la tête des colonnes françaises, et contribua puissamment à la victoire de Wattignies, près de Maubeuge, gagnée par Jourdan, le 16 octobre 1793.

    Opposé à Robespierre sur les mesures sociales et à Saint-Just sur la conduite de la guerre, il s'oppose à eux lors des 8 et 9 Thermidor (26 - 27 juillet 1794). Menacé d'arrestation après Thermidor, il fut définitivement sauvé le 9 prairial an III. En 1795, il est élu comme Directeur dans le nouveau gouvernement. Défenseur des « petites limites », c'est-à-dire d'une France comprise entre la Meuse, les Alpes et les Pyrénées, il s'oppose à la vision alors dominante du Directoire.

    Rappelé par le Premier Consul après le 18 brumaire, il reçut le portefeuille de la Guerre qu'il conserva jusqu'à la conclusion de la paix, après les batailles de Marengo et de Hohenlinden. Il vota contre le consulat à vie, puis contre la création de l'Empire.

    Favorable à l'enseignement mutuel des écoles populaires, où les meilleurs élèves encadrent les autres, il établit celui-ci en France. Sensible à l'importance de la musique, il souhaita l'enseignement de celle-ci aux élèves.

    Inhumé au Pathéon le 4 août 1889 dans le caveau XXIII ■

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  • Pie IX
    Né en 1792 à Senigalia (Marches, Italie) - Décédé le 7 février 1878 à Rome (Italie)
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    Giovanni Ferretti, élu le 16 juin 1846 sous le nom de Pie IX est d'abord perçu comme un homme d'ouverture. Les catholiques libéraux ainsi que les républicains italiens reportent sur lui leurs espoirs d'ouverture de façon quelque peu exagérée. Ils devront déchanter après l'échec des soulèvements révolutionnaires de 1848.

    Effrayé par ceux-ci, le pape va lui-même perdre ses dernières illusions libérales et se faire le chantre du conservatisme. Sa crainte de la modernité s'exprime dans le Syllabus, un court exposé des errements idéologiques de son époque.

    L'occupation des états pontificaux et de Rome elle-même par les troupes italiennes en 1870 raffermit le pape dans ses convictions... Fort d'une nouvelle autorité spirituelle octroyée par le concile Vatican I, Pie IX va se considérer comme prisonnier de l'état italien dans sa résidence romaine du Vatican et ne plus cesser de s'opposer aux états-Nations, de la France républicaine à la Prusse bismarckienne... ■

  • Alphonse Daudet
    Né en 1840 à Nîmes - Décédé le 16 décembre 1897 à Paris
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    Il passe la majeure partie de sa petite enfance à quelques kilomètres de Nîmes, dans le village de Bezouce. La ruine complète de son père en 1855 l'oblige à renoncer à passer son baccalauréat. Il devient alors maître d'étude au collège d'Alès. Cette expérience pénible lui inspirera son premier roman, Le Petit Chose (1868), dans lequel il mêle des faits réels et d'autres inventés.

    Désirant faire une carrière littéraire, il rejoint son frère Ernest à Paris en novembre 1857. Collaborant dans différents journaux (Paris-Journal, L'Universel et Le Figaro), il publie en 1858 un recueil de vers, Les Amoureuses. Il rencontre l'écrivain Frédéric Mistral et ce sera le début d'une grande amitié. La correspondance nourrie qu'entretiendront les deux hommes pendant près de 40 ans ne sera ternie que lorsque Daudet publiera L'Arlésienne (1869) et le roman Numa Roumestan (1881).

    En 1860, il est engagé comme secrétaire du duc de Morny (1811-1865), demi-frère de Napoléon III et président du Corps Législatif. Ce travail de secrétaire lui laisse beaucoup de temps libre qu'il occupe à écrire des contes et des chroniques. Il connaît son premier succès en 1862-1865 avec la Dernière Idole, pièce de théâtre montée à l'Odéon.

    Après avoir voyagé en Provence, Daudet débute l'écriture des premiers textes des Lettres de mon moulin. Le journal L'Événement les publiera comme feuilleton pendant tout l'été de l'année 1866, sous le titre de Chroniques provençales. Certains des récits des Lettres de mon moulin sont restés parmi les histoires les plus populaires de la littérature française, comme La Chèvre de monsieur Seguin, Les Trois Messes basses ou L'Élixir du révérend père Gaucher.

    Le premier vrai roman d'Alphonse Daudet, Le petit Chose. Histoire d'un enfant, que l'auteur lui-même qualifie de « sorte d'autobiographie » est écrit en 1868. En 1872, il publie Aventures prodigieuses de Tartarin de Tarascon, dont le personnage est devenu mythique. Il continue de publier jusqu'en 1895. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise (26e division) à Paris.. ■

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    Décès

  • Georges Cuvier logo-af.gif
    Né le 23 août 1769 à Montbéliard - Décédé en 1832 à Paris
  • Anatomiste, promoteur de l'anatomie comparée et de la paléontologie au XIXe siècle.

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    Natif d'une famille luthérienne de Montbéliard, territoire alors rattaché au duché de Wurtemberg où l'école est obligatoire, c'est la lecture de Buffon au cours de ses études brillantes qui orientera la vie de Georges Cuvier. Après avoir étudié au collège de Montbéliard, il s'inscrit en 1784 à l'Académie Caroline de Stuttgart en Allemagne. C'est là qu'il acquiert la connaissance de la langue et de la littérature allemandes, reçoit des cours de sciences qui le passionnent mais aussi d'économie, de droit administratif ou de gestion forestière qui l'aideront dans ses fonctions futures d'administrateur.

    En 1788, il reprend le poste de précepteur d'un coreligionnaire auprès de la famille du comte d'Héricy, famille noble protestante de Caen en Normandie tenant salon. Sa fonction lui laissant du temps libre, il découvre les sciences naturelles en disséquant le chat ou le perroquet de la Comtesse, les poissons et mollusques, en récoltant des fossiles et comparant des espèces vivantes. Il constitue à cette époque un important herbier. De ces travaux solitaires, il déduira par la suite la loi de corrélation des formes permettant la reconstitution d'un squelette à partir de quelques fragments. Très tôt, il a l'intuition de la nécessité d'une nouvelle classification du règne animal.

    Il est nommé successivement professeur d'histoire naturelle aux écoles centrales du Panthéon, suppléant de la chaire d'anatomie comparée au Muséum, professeur au Collège de France, membre de l'Académie des sciences où il est secrétaire perpétuel pour les sciences physiques en 1803.

    Une succession d'honneurs le conduisent de l'Académie française en 1818 au fauteuil n° 18, à la pairie de France en 1831, en passant par le Conseil d'état et la chancellerie de l'Instruction publique, sans parler des distinctions académiques venant du monde entier. ■

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  • Frédéric Le Play
    Né le 11 avril 1806 à La Rivière-Saint-Sauveur (Calvados, France) - Décédé en 1882 à Paris
  • Frédéric Le Play est le précurseur de la sociologie. Il fut aussi le premier économiste à se pencher sur la condition ouvrière... ■