Ephéméride
Edwige
16 octobre

Évêque de Lyon au IVe siècle, au déclin de l'Empire romain, le saint du jour devient ermite dans le désert égyptien pour se repentir d'avoir abandonné un meurtrier à la vindicte de la foule. Ses restes ont été ramenés à Lyon où un quartier porte son nom.

Source Hérodote

25e jour du mois Vendémiaire dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du bœuf.

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24e jour de la Balance.

Journées mondiales

Journée mondiale de la colonne vertébrale
Journée mondiale du pain
Journée Mondiale de l'alimentation

Journée nationale

Journée nationale Journée nationale de dépistage de l'hépatite C

Prénoms du jour

Bonne fête aux Edwige et ses variantes Edvige et Hedwige.
Et aussi aux Bertrand, son autre forme Bertran et ses formes féminines Bertrande et Bertrane. Gall et ses dérivés Gallen et Gallien.
Gaudry et ses autres formes Gaudéric, Gaudérice et Gaudérique.
Junien
Marguerite et ses dérivés ou diminutifs Magali, Magalie, Margaux, Margot, Marjorie.
Viaud et ses autres formes Viau et Vio.

Elles se prénomment aussi Marguerite

Ils se prénomment aussi Bertrand

Elle se prénomme aussi Magali

Événements

  • 708 : Fondation du sanctuaire du mont Saint-Michel
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    Au temps des rois mérovingiens, si l'on en croit le récit d'un moine du haut Moyen Âge, un évêque d'Avranches du nom d'Aubert dédicace un sanctuaire en l'honneur de l'archange Saint Michel.

    Ce sanctuaire est situé sur le mont Tombe, au milieu d'une vaste baie ouverte sur la Manche. Régulièrement agrandi et embelli au fil des siècles, jusqu'à nos jours, le sanctuaire va devenir l'un des plus célèbres lieux de pèlerinage du monde sous le nom de... mont Saint-Michel !...

    Événements

  • 1793 : Exécution de Marie-Antoinette
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    La reine Marie-Antoinette est guillotinée dix mois après Louis XVI.

    Le procès expéditif de la reine (38 ans) n'est justifié par aucune raison politique mais il est provoqué par une intensification de la Terreur, sous l'effet d'attaques tant extérieures qu'intérieures contre le pouvoir parisien...

  • 1813 : La « bataille des Nations »
  • Menacé par la jonction de Bennigsen, Bernardotte, Blücher et Schwarzenberg, Napoléon avec 160 000 hommes se porte à leur rencontre sur Leipzig. Le 16, Blücher attaque Marmont au N. de la ville, mais est stoppé par une manœuvre de flanc de Ney. Schwarzenberg, qui attaque au S., est contenu par l'Empereur à Wachau. Mais, le 17, arrivent Bernadotte et Bennigsen. Le 18, accablé par 320 000 hommes et trahi par la défection de ses alliés saxons - qui permet la jonction de Blücheret de Bernadotte -, Napoléon, rejeté sur les faubourgs, ordonne la retraite, couvert par Macdonald et par Poniatowski. Le 19, par suite de la destruction prématurée de l'unique pont franchissant l'Elster à Lindenau, beaucoup d'hommes sont faits prisonniers (Poniatowski se noie en tentant de passer à la nage). Les pertes sont de 60 000 hommes de chaque côté et Napoléon a perdu l'Allemagne. Cette « bataille des Nations » ouvrait aux Alliés l'accès du territoire français...

  • 1834 : Le Parlement de Londres en feu
  • Un incendie ravage le Parlement de Londres (l'édifice sera reconstruit par Charles Barry en style néo-gothique)...

  • 1914 : Albert 1er engage la bataille de l'Yser
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    Après s'être emparée d'Anvers, la IVe armée allemande se heurte aux débris de l'armée belge commandés par le roi Albert 1er (39 ans) en personne, sur les bords de l'Yser...

  • 1925 : L'Allemagne fait bonne figure à Locarno
  • Ce jour se conclut la conférence internationale ouverte le 5 octobre précédent à Locarno, en Suisse.

    Elle donne lieu à la rédaction d'un pacte par lequel l'Allemagne reconnaît l'inviolabilité des frontières héritées du traité de Versailles. Elle s'engage à ne pas les modifier par la force et à recourir si besoin est à un arbitrage international. Elle accepte la démilitarisation de la Rhénanie...

  • 1949 : La guerre civile grecque prend fin
  • Prend fin, faute de combattants, la guerre civile atroce qui a déchiré pendant 5 ans la Gràce. Malgré la trêve de Varkiza (février 1945), le retour d'exil du roi Georges II et le gouvernement de coalition du libéral Papandréou, les deux partis rivaux, l'EAM-EAS communiste et l'EDES monarchiste, se sont combattus jusque dans les moindres villages...

  • 1978 : Élection du pape Jean-Paul II pf
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    Karol Wojtyla est élu pape sous le nom de Jean-Paul II.

    Une fumée blanche s'élève au-dessus des toits du Vatican. Après deux jours de réclusion et huit tours de scrutin, les cardinaux réunis en conclave dans la chapelle Sixtine viennent d'élire le 264e successeur de Saint Pierre à la tête de l'Église catholique.

    Un cardinal proclame la formule rituelle : « Habemus papam » (nous avons un pape) et annonce le nom du nouveau pape à la foule amassée sur la place Saint-Pierre de Rome. Celle-ci ne comprend pas et reste un moment interdite. Puis un cri fuse : « È il Polacco ! » (C'est le Polonais !).

    La surprise est double : l'élu est relativement jeune (58 ans) et surtout, il n'est pas italien. C'est une première depuis l'élection du Hollandais Adrian Florisce, pape sous le nom d'Adrien VI en... 1522...

    Naissances

  • Pierre Puget
    Né en 1620 - Décédé le 2 décembre 1694 à Marseille
  • Sculpteur, dessinateur, peintre et architecte français du XVIIe siècle

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    Pendant longtemps on a cru que Pierre Puget était né en 1622 dans la propriété rurale de ses grands parents dans la vallée de Riaux : c'est pour cela que Cézanne a peint une toile, actuellement exposée au Musée de Washington, dénommée « Maison en Provence, la vallée de Riaux près de l'Estaque » afin de rendre hommage au maître vénéré.

    Pierre n'a que deux ans lorsque son père décède brutalement d'une chute d'échafaudage. À quatorze ans sa mère le met en apprentissage dans la confection du mobilier d'église. Il travaille notamment à la décoration de l'église Saint-Martin, aujourd'hui disparue.

    Vers 1638 Pierre part pour Livourne puis Florence et enfin Rome où il travaille dans l'atelier d'un sculpteur sur bois.

    En 1645, probablement après le décès de sa mère, Pierre rejoint à Toulon son frère Gaspard qui de tailleur de pierres deviendra sculpteur puis architecte. Pendant la Fronde (1648-1652) l'activité de l'arsenal de Toulon cesse pratiquement et Pierre se consacre essentiellement à la peinture. En 1655, la ville de Toulon décide d'ériger un portail avec balcon à l'hôtel de ville. Pierre Puget qui avait commencé depuis quelques années une carrière de sculpteur, propose pour soutenir le balcon, deux atlantes à la Michel-Ange. C'est une réussite éclatante.

    Bien que Puget continue à peindre occasionnellement, c'est sa réputation de sculpteur qui franchit les frontières de la Provence jusqu'à la Cour. Nicolas Fouquet le sollicite pour les sculptures du Château de Vaux-le-Vicomte et l'envoie à Gênes pour choisir les plus beaux marbres de Carrare pour la réalisation des statues.

    Pierre Puget travaille avec ardeur pour les praticiens de la capitale ligure. L'hercule gaulois primitivement destiné aux jardins de Vaux-le-Vicomte, est sculpté pendant cette période. Le travail du marbre plus fin que la pierre qu'il avait utilisée pour créer les atlantes de Toulon, est pour Puget un éblouissement. Il a pour le marbre une admiration sensuelle et quasi amoureuse.

    Puget rentre en France en 1668 afin d'assurer la direction de l'atelier de sculpture de l'arsenal de Toulon . Il n'accepte ce poste qu'après une longue période de négociation. Il indique dans une lettre du 18 janvier 1667 ses exigences qui ne seront acceptées par Colbert qu'en avril 1668. Il poursuit pour Marseille et Toulon ses projets d'urbanisme. Il entreprend des sculptures destinées au parc de Versailles : statue de Milon de Crotone, bas relief d'Alexandre et Diogène, et statue de Persée délivrant Andromède.

    Puget quitte Toulon pour s'installer à Marseille.

    Wikipedia

  • Oscar Wilde
    Né en 1854 à Dublin (Irlande, Royaume-Uni) - 30 novembre 1900 à Paris
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    L'écrivain irlandais Oscar Wilde écrit de nombreuses pièces (Salomé,...), des essais et des nouvelles, mais un seul roman : Le portrait de Dorian Gray. Malgré son mariage et la naissance de deux fils, il cultive un comportement de dandy provocateur.

    Coqueluche de Londres, il affiche sa liaison avec le fils d'un marquis, Lord Alfred Douglas. Celui-ci l'ayant publiquement traité de « sodomite », il commet l'imprudence de le poursuivre en justice. En définitive, Oscar Wilde est lui-même condamné à deux ans de travaux forcés pour homosexualité le 27 mai 1895.

    Après sa peine, très éprouvante, il s'installe en Normandie puis à Paris. Il succombe à une méningite cérébrale à l'hôtel d'Alsace et repose depuis lors au cimetière du Père-Lachaise...

    Décès

  • Lucas Cranach
    né le 1472 à Kronch (Bavière, Allemagne) - Décédé en 1553 à Weimar (Haute-Franconie, Allemagne)
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    Représentant de la Renaissance allemande, Lucas Cranach a multiplié les peintures de nus sous des prétextes mythologiques (Vénus, nymphes) ou blibliques (Adam et Éve).

    Il s'est aussi dévoué à la cause protestante et a diffusé en Allemagne de multiples portraits de son contemporain Martin Luther ainsi que de l'épouse de ce dernier et des princes protestants...

  • François de Malherbe
    Né vers 1555 à Caen - Décédé le 16 octobre 1628 à Paris
  • Poète

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    Issu d'une famille noble, François de Malherbe s'attacha à l'âge de 19 ans à Henri d'Angoulême, fils naturel d'Henri II, et grand prieur de France. Il combattit dans les rangs de la Ligue, avant de se marier en 1581. Appelé à Paris pour ses affaires en 1585, il reçut des pensions de Henri IV et de Marie de Médicis. Après la mort de son protecteur un an plus tard, il regagna d'abord la Normandie et puis la Provence. Afin de plaire de nouveau à la cour, Malherbe dédia au roi en vain les 2 poèmes Les Larmes de saint Pierre et Ode de bienvenue à Marie de Médicis.

    Épurer et discipliner la langue française a été l'œuvre de sa vie. Malherbe considérait la poésie tout à fait comme son métier. Il manifestait pour cela une grande sévérité à l'égard du maniérisme et du baroque des poètes du siècle précédent. On peut le considérer comme le premier théoricien de l'art classique fait de mesure et bienséance et l'un des réformateurs de la langue française. Il fut pour cela l'un des auteurs les plus constamment réédités pendant l'Ancien Régime.

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  • Akbar le Grand
    14 octobre 1542 à Oumarkot (Sind, Inde du Nord) - 16 octobre 1605 à Agra (Inde du Nord)
  • Akbar hérite à 13 ans d'un petit royaume musulman fondé au Pendjab par son grand-père, Babour, lointain descendant de Tamerlan. Il soumet les royaumes rivaux, tant musulmans qu'hindouistes, et en un demi-siècle, bâtit autour d'Agra, sa capitale, l'empire le plus puissant qu'ait jamais connu la péninsule indienne. Cet empire est connu sous le nom d'empire moghol en référence à l'origine turco-mongole de la dynastie

    Son Premier ministre, l'historien Abu al-Fadl, l'aida à administrer strictement ses possessions selon un système dont hériteront ses successeurs puis les Anglais. Il reconnut le caractère composite de la société indienne et s'attacha la coopération des hindous. En 1581, il fonda une religion, la Din-i Ilahi (« Divine Foi »), ce qui suscita des rébellions. La gloire de son règne tint à l'élaboration, sur une base persane, d'une culture moghole. Akbar mourut sans doute empoisonné par son fils Salim, le futur Djahangir...

  • Gaston Bachelard
    Né le 27 juin 1884 à Bar-sur-Aube (Aube) - Décédé en 1962 à Paris
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    Né dans une famille d'artisans cordonniers ; études secondaires au collège de Bar-sur-Aube de 1895 à 1902.

    Répétiteur au collège de Sézanne de 1902 à 1903, puis surnuméraire des Postes et Télégraphes à Remiremont (1903-1905).

    Il fait son Service militaire comme cavalier télégraphiste au 12e Régiment de Dragons de Pont-à-Mousson de 1906 à 1907.

    Commis des Postes et Télégraphes à Paris (1907-1913), prépare le concours d'élèves ingénieurs des Télégraphes.

    Mobilisé du 2 août 1914 au 16 mars 1919, 38 mois de tranchées dans les unités combattantes, Croix de guerre (citation à l'ordre de la division).

    Licencié en philosophie en 1920, puis agrégé en 1922, enfin docteur ès lettres (Sorbonne) en 1927. Il enseigne la physique, la chimie et la philosophie au Collège de Bar-sur-Aube.

    Chargé de cours à la faculté des lettres de Dijon en 1927. Professeur de philosophie à la Faculté des Lettres de Dijon de 1930 à 1940, puis professeur à la Sorbonne (chaire d'histoire et de philosophie des sciences) de 1940 à 1954. Élu à l'Académie des sciences morales et politiques en 1955.

    Épistémologue reconnu, il est l'auteur d'une somme de réflexions liées à la connaissance et à la recherche scientifique. Il invente ce qu'il appelle la « psychanalyse de la connaissance objective », inspirée par les travaux de Jung, qui introduit et étudie la notion d'obstacle épistémologique : ce sont des obstacles affectifs dans l'univers mental du scientifique et de l'étudiant, obstacles qui les empêchent de progresser dans la connaissance des phénomènes. Dans la Philosophie du non, il analyse des exemples tirés de la logique, de la physique ou encore de la chimie.

    Bachelard renouvelle l'approche philosophique et littéraire de l'imagination, s'intéressant à des poètes et écrivains (entre autres Lautréamont, Edgar Poe, Novalis), au symbolisme ou encore à l'alchimie.

    Il interroge alors les rapports entre la littérature et la science, c'est-à-dire entre l'imaginaire et la rationalité. Ils peuvent être conflictuels ou complémentaires. Une image au fort pouvoir affectif provoquera des illusions pour le scientifique (l'image du feu par exemple pourra obstruer la connaissance de l'électricité). Mais cette même image produira en littérature des effets inattendus et surchargés poétiquement : son pouvoir de fascination sera très important (chez Novalis ou Hölderlin par exemple pour l'image du feu). La rêverie poétique « sympathise » intimement avec le réel, tandis que l'approche scientifique est « antipathique » : elle prend ses distances avec la charge affective du réel. L'imagination pourra cependant aider à la construction des modèles scientifiques.

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