Ephéméride
Armand
23 décembre

Ce prénom qui dérive du vieil allemand Hartmann (homme fort) désigne un moine de Bavière qui devint au XIIe siècle évêque de Brixen (aujourd'hui Bressanone, dans le Tyrol italien).

Source Hérodote

3e jour du mois nivôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du bitume.

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2e jour du Capricorne.

Prénoms du jour

Bonne fête aux Armand et ses variantes masculines Armandino et Armando et féminines Armanda, Armande, Armandina et Armandine.
Et aussi aux Évariste et ses variantes masculine Evaristo et féminine Évaristine.
Gwenvael et ses dérivés : Ganael, Guinal, Gwanaël, Gwenaël, Gwenaelle, Gwenva, Gwinal, Vendal, etc.
Thorlak

Ils se prénomment aussi Armand

Ils se prénomment aussi Armando

Événements

  • 1144 : Nour el-Dîn enlève Édesse aux croisés
  • Nour el-Dîn, atâbeg (ou seigneur) de Mossoul, enlève la ville d'Édesse aux croisés. Il s'agit du revers le plus grave encaissé par les chrétiens depuis la naissance des États francs de Palestine. Il va entraîner le prêche d'une deuxième croisade par Saint Bernard.

  • 1442 : Jan Hunyadi repousse les Turcs
  • Le chef hongrois Jan Hunyadi remporte une grande victoire sur les Turcs à Jalorats, aux Portes de Fer, sur le Danube. Il chasse ensuite les envahisseurs de Belgrade. Après sa mort en 1456, pour cause de peste, l'un de ses fils sera élu roi de Hongrie sous le nom de Matthias 1er Corvin. Vrai prince de la Renaissance, il hissera à son apogée la culture hongroise.

  • 1588 : Le duc de Guise est assassiné
  • Le duc Henri de Guise, dit le Balafré, est assassiné dans le château de Blois, sur ordre du roi Henri III, qui craignait pour sa propre vie...

  • 1847 : Abd el-Kader se rend
  • L'émir Abd el-Kader se rend au général Lamoricière. C'est la fin de toute résistance organisée à la conquête de l'Algérie par la France...

  • 1865 : Naissance de l'Union latine
  • Ce jour naît l'Union latine monétaire. La France, la Belgique, la Suisse et l'Italie fixent les parités de leurs monnaies les unes par rapport aux autres...

  • 1871 : Aïda au Caire
  • La première de Aïda de Giuseppe Verdi est jouée au Caire, à l'occasion de l'inauguration du nouvel Opéra de la ville. Deux ans plus tôt, l'ouverture du canal de Suez a rapproché l'Egypte de l'Occident...

  • 1940 : Exécution de Jacques Bonsergent
  • Paris se couvre de cette affiche : « L'ingénieur Jacques Bonsergent a été condamné à mort par le tribunal militaire allemand pour acte de violence envers un membre de l'armée allemande. Il a été fusillé ce matin ».

    Le jeune homme (28 ans) est l'un des premiers Français fusillés par l'occupant allemand. Il a été arrêté six semaines plus tôt après une rixe nocturne avec des soldats. En le faisant exécuter pour ce simple motif, Hitler veut lancer un avertissement au maréchal Pétain, qui avait révoqué dix jours plus tôt le vice-président Pierre Laval et refusé d'assister aux Invalides au retour des cendres de l'Aiglon...

    Naissances

  • Jean-François Champollion
    Né en 1790 à Figeac - Décédé le 4 mars 1832 à Paris
  • Le 27 septembre 1822, Jean-François Champollion (32 ans) découvre le secret des hiéroglyphes, l'écriture des anciens Égyptiens au terme de recherches harassantes qui auront vite raison de sa santé.

    Né dans le département du Lot, ce surdoué apprend très tôt de nombreuses langues anciennes et, poussé par la nécessité, devient professeur d'histoire.

    Il se passionne bientôt pour la civilisation des pharaons, mise à la mode par l'expédition en Égypte de Bonaparte, en 1798-1799.

    En 1798, des soldats français découvrent à Rosette, dans le delta du Nil, une pierre noire gravée de trois textes dont l'un en grec ancien, un autre en démotique, une écriture égyptienne tardive, et le troisième en hiéroglyphes. ■

  • Charles-Augustin Sainte-Beuve logo-af.gif
    Né en 1804 à Boulogne-sur-Mer - Décédé le 13 octobre 1869 à Paris
  • Critique littéraire et écrivain

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    Orphelin de père dès sa naissance le 2 nivôse An XIII, Sainte-Beuve est élevé par sa mère et une tante paternelle, veuve également. En 1812, il entre en classe de sixième comme externe libre à l'institution Blériot, à Boulogne-sur-Mer, oû il reste jusqu'en 1818. À cette époque, il obtient de poursuivre ses études à Paris. En 1822, il est lauréat du Concours général, remportant le premier prix de poésie latine. Après l'obtention de son baccalauréat ès lettres, il s'inscrit à la faculté de médecine. Alors qu'il a été nommé en 1826 externe à l'hôpital Saint-Louis, il abandonne ses études de médecine en 1827 pour se consacrer aux lettres. Après un article anonyme , il publie dans Le Globe, journal libéral et doctrinaire fondé par son ancien professeur, Paul-François Dubois, un article signé « Joseph Delorme » le 4 novembre.

    En 1827, il publie une critique élogieuse des Odes et ballades de Victor Hugo, et les deux hommes se lient d'amitié.

    Le 20 septembre 1830, Sainte-Beuve et l'un des propriétaires du journal Le Globe, se battent en duel dans les bois de Romainville. Sous la pluie, ils s'échangent quatre balles sans résultats.

    Après l'échec de ses romans, Sainte-Beuve se lance dans les études littéraires, dont la plus connue est Port-Royal qui décrit l'histoire de l'Abbaye de Port-Royal des Champs, de son origine à sa destruction et collabore notamment à La Revue contemporaine.

    Élu à l'Académie française le 14 mars 1844 au fauteuil de Casimir Delavigne, il est reçu le 27 février 1845 par Victor Hugo.

    À partir d'octobre 1849, il publie, successivement dans Le Constitutionnel, Le Moniteur et Le Temps des feuilletons hebdomadaires regroupés en volumes sous le nom de Causeries du lundi.

    À la différence de Hugo, il se rallie au Second Empire en 1852. Le 13 décembre 1854, il obtient la chaire de poésie latine au Collège de France, mais sa leçon inaugurale sur « Virgile et L'Énéide », le 9 mars 1855, est perturbée par des étudiants qui veulent dénoncer son ralliement. Sous l'Empire libéral, il est nommé au Sénat, oû il siège du 28 avril 1865 jusqu'à sa mort en 1869. Dans ces fonctions, il défend la liberté des lettres et la liberté de penser. ■

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  • Henri Wallon
    Né en 1812 à Valenciennes - Décédé le 13 novembre 1904 à Paris
  • Historien, homme politique

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    S'étant consacré à une carrière littéraire, il devint, en 1840, professeur à l'École normale supérieure sous le patronage de Guizot, à qui il succéda comme professeur à la Sorbonne en 1846. Ses travaux sur l'esclavage dans les colonies françaises (1847) et sur l'esclavage dans l'Antiquité (Histoire de l'esclavage dans l'Antiquité, 1848) le firent entrer, après la Révolution de 1848, dans une commission pour la réglementation du travail dans les possessions coloniales françaises et, en novembre 1849, il fut élu représentant de la Guadeloupe à l'Assemblée législative. Il démissionna en 1850, désapprouvant la mesure adoptée par la majorité pour restreindre le droit de vote. La même année, il fut élu membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, dont il devint secrétaire perpétuel en 1873.

    Sous le Second Empire, il se retira de la vie politique et se consacra à sa charge de professeur d'histoire et à l'écriture de livres d'histoire. Bien que républicain, il montra des vues résolument cléricales dans sa Jeanne d'Arc ; La Vie de Notre Seigneur Jésus (1865), une réponse à la Vie de Jésus d'Ernest Renan ; et Saint Louis et son temps.

    Revenu à la politique après la guerre franco-prussienne, Wallon fut réélu dans le département du Nord en 1871 et prit une part active aux procédures de l'Assemblée. Il s'immortalisa en présentant sa proposition pour l'établissement de la République dont le président serait élu pour sept ans et rééligible ; après des discussions houleuses, elle fut adoptée par l'Assemblée le 30 janvier 1875.

    Après l'établissement définitif de la République, Wallon devint ministre de l'Instruction publique et effectua beaucoup de réformes utiles. Retourné à ses études historiques, Wallon publia quatre ouvrages importants, sinon par leur contenu, du moins par les documents qui les accompagnent : La Terreur (1873) ; Histoire du tribunal révolutionnaire de Paris avec le journal de ses actes ; La Révolution du 31 mai et le fédéralisme en 1793 ; Les Représentants du peuple en mission et la justice révolutionnaire dans les départements. ■

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  • Pierre Bérégovoy
    Né en 1925 à Déville-lès-Rouen (Seine-Maritime) - Décédé le 1er mai 1993 au Val-de-Grâce
  • Il fut Premier ministre d'avril 1992 à mars 1993, sous la présidence de François Mitterrand.

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    Il est le fils d'un Ukrainien qui a immigré en France, oû il tint un café-épicerie. À l'âge de 5 ans, Pierre Bérégovoy est pris en charge par sa grand-mère.

    En 1937, il obtient son certificat d'études. En 1941, son père tombant gravement malade, il quitte le lycée, obtient un brevet d'enseignement industriel (BEI), un CAP d'ajusteur, un CAP de dessinateur industriel.

    En mai 1946, il adhère à la S.F.I.O. et créera une section syndicale tendance F.O. En 1949, il dirige l'hebdomadaire socialiste La République de Normandie. En 1958, il quitte la S.F.I.O. pour participer à la fondation du futur P.S.U. en 1959 et y devient, à partir de 1960, collaborateur de Pierre Mendès France, chargé des questions sociales. En 1967, il quitte le P.S.U. pour adhérer à l'Union des clubs pour le renouveau de la gauche, animée par Alain Savary. En 1969, il rejoint le « nouveau Parti socialiste » au congrès d'Alfortville, En 1971, il participe au congrès d'Épinay du Parti socialiste, puis aux négociations en vue de la signature du programme commun. En 1973, il devient secrétaire national chargé des affaires sociales puis, à partir de février 1975, chargé des relations extérieures. En 1974 il participe à la campagne présidentielle de François Mitterrand. En 1977, il négocie avec le P.C.F. « l'actualisation du programme commun »

    En avril 1992, François Mitterrand le nomme Premier ministre, en remplacement d'Édith Cresson. À ce poste, il doit affronter les attaques qui visent sa majorité, notamment en raison d'instructions judiciaires pour corruption touchant des proches du président de la République. Lui-même mis en cause, il est, de plus, confronté à la persistance des difficultés économiques et au mécontentement de la gauche, qui voit en lui le symbole du ralliement des socialistes au libéralisme économique. Il effectue plusieurs réformes dites « sociales » (création du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale, etc.).

    Un mois après avoir quitté Matignon, Pierre Bérégovoy est découvert inanimé près de Nevers, le 1er mai 1993, sur la berge du canal de la Jonction. L'enquête déterminera qu'il s'est suicidé. Retrouvé gravement blessé en fin d'après-midi, il a été victime d'un traumatisme crânien causé par un tir de revolver. D'abord transporté à l'hôpital de Nevers, il décède dans l'hélicoptère chargé de l'emmener à l'hôpital du Val-de-Grâce. ■

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    Décès

  • Charles-Michel Lespée, dit Abbé de l'Épée
    né le 24 novembre 1712 à Versailles - Décédé en 1789 à Paris
  • L'abbé de l'Épée est à l'origine de la première école pour les sourds-muets. Il la destine à des enfants pour la plupart issus de familles pauvres ou indigentes.

    C'est à la suite d'une rencontre fortuite avec des sœurs sourdes, vers 1760, que l'abbé s'est intéressé à leur instruction.

    Il élabore pour ses élèves une pédagogie alors inédite, qui repose non sur l'articulation et la parole vocale mais sur la langue des signes spontanément utilisée par les sourds pour communiquer entre eux.

    Il organise aussi son enseignement de façon collective alors que, jusque-là l'éducation d'un enfant sourd était individuelle et dispensée par un percepteur, puisque centrée sur l'apprentissage de la parole. ■

  • René-Théophile-Hyacinthe Laennec
    Né le 17 février 1781 à Quimper - Décédé en 1826 à Douarnenez
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    C'est à Quimper, en Bretagne, que René-Théophile-Hyacinthe Laennec naît dans une famille d'avocats. À cinq ans, il est confié à un oncle, professeur de Médecine et recteur de l'université de Nantes. Il suit l'exemple de ce tuteur et entame des études de Médecine dans cette ville. En septembre 1795, il est nommé aide-chirurgien de 3e classe, puis est envoyé en 1797 à l'Hôpital militaire de Brest. L'année suivante, il accède par concours au grade d'officier de santé de seconde classe, ce qui lui permet de poursuivre ses études à Paris.

    Dans la capitale, Il devient en 1800 l'élève de Jean-Nicolas Corvisart à l'hôpital de la Charité. Il est reçu docteur en médecine le 11 juin 1804 après avoir soutenu sa thèse intitulée « Proposition sur la doctrine d'Hippocrate relativement à la médecine pratique » dans laquelle il souligne l'importance de la sémiologie et de la nosologie pour le traitement des maladies.

    Durant l'Empire, il pratique l'anatomie pathologique, étudiant les pathologies telle la cirrhose du foie à partir des lésions constatées à l'autopsie. Ce catholique pratique au quotidien la charité envers les nécessiteux. En 1814, après la première abdication de l'Empereur, René Laennec prodigue ses soins, à la Salpêtrière, aux jeunes soldats bretons atteints par le typhus et dont personne ne comprend le langage.

    C'est au début de la Restauration que Laennec invente le stéthoscope, d'abord un simple rouleau de papier ficelé baptisé pectoriloque, qu'il ne tarde pas à perfectionner, fondant à partir de cette invention une nouvelle pratique, l'auscultation. Cette technique permet de percevoir les bruits corporels internes, de les analyser et de les relier à des lésions anatomiques, ce qui se révélera essentiel pour le diagnostic des maladies respiratoires - dont la si redoutée tuberculose - et cardio-vasculaires. ■

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  • Jean-Alfred Fournier
    Né le 12 mars 1832 à Paris - Décédé en 1914
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    Médecin dermatologue français spécialisé en vénérologie.

    Interne à l'hôpital du Midi sous la direction de Philippe Ricord, il se spécialisa rapidement dans les maladies sexuellement transmissibles, notamment le chancre mou, la gonorrhée et la syphilis. Il fut chef de service à l'Hôtel-Dieu de Paris (1868-1876) puis à l'hôpital Saint-Louis jusqu'en 1880.

    Sa principale contribution fut de décrire la syphilis congénitale en 1883. Les « signes de Fournier » désignent des cicatrices particulières de la bouche présentes chez les patients souffrant de cette maladie.

    Il a aussi laissé son nom à la gangrène de Fournier, qu'il a présentée en 1883, même si la maladie avait déjà décrite en 1764 par un autre médecin du nom de Baurienne. ■

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  • Marie Rouget dite Marie Noël
    Née le 16 février 1883 à Auxerre - Décédée en 1967 à Auxerre
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    Elle est née dans une famille très cultivée et peu religieuse. Elle resta célibataire et s'éloigna très peu de sa ville natale. Sa vie ne fut pas si lisse pour autant : un amour de jeunesse déçu, la mort de son jeune frère un lendemain de Noël, les crises de sa foi, tout cela sous-tend une poésie aux airs de chanson traditionnelle. À sa mort, elle lègue son œuvre à la Société des Sciences Historiques et Naturelles de l'Yonne.

    Femme passionnée et tourmentée, elle n'est souvent connue que pour ses œuvres de « chanson traditionnelle », au détriment de ses écrits plus sombres, dont la valeur littéraire et la portée émotive sont pourtant bien plus fortes. Citons à titre d'exemple le poème pour l'enfant mort, véritable « hurlement » d'une mère écartelée entre sa souffrance quasi animale et sa foi en Dieu, appelant à l'acceptation (Marie Noël était profondément catholique, voire mystique). Le déchirement entre foi et désespoir, qui culmine dans un cri blasphématoire aussitôt repenti, est ici particulièrement poignant.

    Elle fut une grande amie de Léon Noël (1888-1987), homme politique français, Ambassadeur de France, président du Conseil Constitutionnel (sans lien de parenté).

    Elle a obtenu en 1962 le grand prix de poésie de l'Académie française. ■

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