La Poste émet un timbre de la série artistique illustré par une oeuvre de Rosa BONHEUR à l’occasion du bicentenaire de sa naissance.
Peintre animalier, Rosa Bonheur (1822-1899) est certainement l’artiste la plus célèbre et la plus vendue de son siècle, tant en France qu’en Angleterre et aux États-Unis. Ne devant sa réussite qu’à elle-même et à son talent, elle force le respect de ses contemporains comme Georges Bizet, Buffalo Bill, la reine Victoria, Napoléon III ou encore Victor Hugo…
Pionnière à plus d’un titre, Rosa Bonheur a commencé à vivre de son art dès l’âge de 14 ans. Elle étudie d’abord sous la direction de son père, le peintre Raymond Bonheur, et expose très jeune, dès 1841, au Salon de peinture et de sculpture. Plusieurs médailles récompensent son travail. Sur commande de l’État, elle réalise Labourage nivernais (1849), qui rencontre un grand succès. Mais c’est avec son immense tableau Le Marché aux chevaux (1853) que Rosa Bonheur acquiert la notoriété. Dès lors, elle connaîtra de son vivant une carrière internationale éblouissante.
Précurseur, elle est la première femme artiste à recevoir la Légion d’honneur, de la main de l’impératrice Eugénie qui plus est… Novatrice, elle crée un atelier de production qui diffuse ses oeuvres sous forme d’estampes et n’hésite pas à s’impliquer dans la promotion. Cette stratégie commerciale, inédite pour l’époque, assure son indépendance financière. Rosa acquiert le château de By en 1859, elle y passera les quarante dernières années de sa vie.
Armée de ses pinceaux, elle arpentait les forêts et les foires aux bestiaux en pantalon afin de croquer ses modèles. Amoureuse de la nature, elle s’est intéressée à la valorisation de la forêt de Fontainebleau et clamait haut et fort que les animaux avaient une âme, pensée rarissime au XIXe siècle. Cette petite femme de 1m50, qui prouva toute sa vie que « le génie n’a pas de sexe », nous touche encore aujourd’hui par son étonnante modernité. ■
Édition un bloc souvenir
Fabienne Azire - Tous droits réservés
Affranchissement pour Lettre Prioritaire 20g-100g
La Poste émet un timbre à l’occasion des 100 ans du Territoire de Belfort.
En 2022, le Territoire de Belfort sera l’unique département français à fêter ses 100 ans. Quatre-vingt-dixième des 101 départements français, il doit son jeune âge au caractère résistant des Belfortains qui contribuèrent vaillamment au maintien de leur territoire dans le patrimoine français. Son histoire est bien tumultueuse, car de tout temps cette terre géographiquement stratégique fut l’objet de convoitises. En effet, porte de Bourgogne et d’Alsace, couloir naturel et voie de passage, son appartenance évolua au gré des évolutions politiques et des conflits.
Mais Belfort a offert le fait le plus mémorable de son histoire lors de la guerre franco-prussienne de 1870. Alors que l’Alsace est investie par les troupes prussiennes, Belfort, partie intégrante du Haut-Rhin, se retrouve en première ligne. La citadelle défendue par le colonel Denfert-Rochereau résiste 103 jours aux assaillants, même après la défaite de la France. Le 10 mai 1871, le traité de Francfort met fin au conflit. L’Alsace et une partie de la Lorraine sont cédées aux Allemands, mais en raison de leur héroïsme et de leur bravoure, Belfort et 105 communes sont les seules parties de l’Alsace à demeurer françaises, sous le nom d’« arrondissement subsistant du Haut-Rhin ».
En 1918, La Grande Guerre prend fin. L’Alsace réintègre la France mais Belfort, qui avait évolué administrativement de façon bien différente, ne rejoint pas le Haut-Rhin. En janvier 1921, Edmond Miellet, député de la ville, défend alors la création d’un département de Belfort s’appuyant sur des arguments démographiques, économiques, administratifs, patriotiques mais aussi linguistiques. La proposition est adoptée par le Parlement en décembre 1921, il faudra toutefois attendre le 11 mars 1922 pour que le Territoire de Belfort naisse officiellement. ■
Afin de marquer les 100 ans du Territoire de Belfort, le Département, à l'initiative de son Président Florian Bouquet mettra en place diverses animations et festivités tout au long de l’année 2022. Initiatives festives, commémoratives, musicales, patrimoniales… Ces actions auront pour vocation de mettre un coup de projecteur majeur sur le Territoire de Belfort. Le Centenaire doit également permettre d’impliquer et de fédérer les communes, les acteurs locaux du Territoire et ses partenaires pour valoriser la richesse et la diversité des savoir-faire. Tous ces événements auront lieu du 11 mars 2021 (date anniversaire) au 31 décembre 2022 et l'édition de ce timbre spécial fait partie intégrante de cette grande fête du Centenaire. ■
Conseil départemental du Territoire de Belfort - Tous droits réservés
Affranchissement pour Lettre Verte 20g
La Poste émet un carnet de 12 timbres-poste illustré par douze grands voyageurs.
Ce carnet rend hommage à douze grands voyageurs, femmes et hommes qui ont exploré le monde : Marco Polo, Christophe Colomb, Fernand de Magellan, Jacques Cartier, James Cook, Roald Amundsen, Jeanne Barret, Nellie Bly, Gertrude Bell, Alexandra David-Néel, Isabelle Eberhardt et Amelia Earhart.
Quels que soient les obstacles, les difficultés, les croyances ou encore leur propre condition, ces voyageurs ont repoussé les limites du possible et ont offert à leur époque, une meilleure connaissance du monde.
Un QR code présent sur le volet central de la couverture permet, une fois scanné, de retrouver les aventures de ces douze voyageurs, à travers des textes enrichis de gravures. ■
Tous droits réservés
Affranchissement pour Lettre Verte 20g
La FÊTE DU TIMBRE 2022 se déroulera dans 80 villes.
Timbre
TER est l’activité de SNCF Voyageurs qui opère les offres de transport public décidées et financées par les Régions en tant qu’autorités organisatrices. Chaque jour, 27 000 agents TER font voyager plus d’un million de personnes dans 8 200 trains et 1 800 autocars TER.
TER participe à la construction de solutions de mobilité intégrées, connectées et performantes, qui facilitent les déplacements quotidiens de chacun et contribuent au développement de l’attractivité et de la compétitivité des territoires.
TER accompagne aussi les envies d’évasion des voyageurs souhaitant (re)découvrir la France en privilégiant le temps long pour un tourisme plus durable. De gare en gare, et de villes en villages traversés, les passagers des trains régionaux renouent avec l’art de voyager au fil d’un trajet qui fait la part belle aux panoramas ainsi qu’aux richesses des territoires et de leur patrimoine.
Mode de transport vertueux par nature, le train permet de se déplacer de manière plus responsable pour faire face au défi climatique. SNCF déploie une panoplie d’actions visant à réduire encore davantage les émissions de CO2 de l’activité TER, notamment par des projets innovants sur les matériels amenés à circuler sur des lignes non électrifiées. ■
TER ® SNCF Voyageurs - Tous droits réservés
Affranchissement pour Lettre Verte 20g
Bloc
Loin du stress quotidien, ces excursions au sein de nos régions sont l’occasion de faire une pause à un endroit et de s’en imprégner. Ralentir la cadence ne signifie pas rester statique, bien au contraire ! Pour prêter davantage attention à ce qui vous entoure, choisissez des moyens de locomotion plus lents (à pied, à vélo…), tous les modes de déplacement sont permis, tant qu’ils sont doux et aussi moins polluants !
Le mot d’ordre : déconnecter pour se retrouver. Tout est prétexte à prendre soin de soi, à écouter ses aspirations et à recharger les batteries. Découvrir une région, s’échapper à la campagne, dans les villages, c’est aussi vivre un moment privilégié avec ses habitants et échanger. Fêtes locales, visites chez des artisans, nuits en chambres d’hôtes sont autant d’instants de convivialité et de rencontres enrichissantes.
Le slow tourisme, c’est le petit frère du tourisme durable. Tous deux ont des principes communs : limiter les déplacements longue distance, utiliser des moyens de transport plus propres, respecter l’environnement, consommer local et de saison… C’est une forme de bienveillance : redonner du sens au voyage en prenant son temps, dans un plus grand respect de l’environnement. ■
le Guide Vert MICHELIN - Tous droits réservés
Affranchissement pour Lettre Verte 20g-100g
La Poste émet un timbre sur la Cité internationale de la langue française qui ouvrira ses portes en 2022.
En mars 2018, le président de la République a confié au Centre des monuments nationaux (CMN) le projet de création de la Cité internationale de la langue française au château de Villers-Cotterêts.
Le château, classé au titre des monuments historiques depuis 1997, fait depuis l’objet d’importants travaux de restauration et d’aménagement pour accueillir la future Cité internationale de la langue française. Une première phase de travaux comprenant la restauration des façades principales et des éléments de décor patrimoniaux, notamment les éléments architecturaux de la Renaissance et des XVIIc et XVIIIe siècles s’achèvera au mois de mars et sera l’occasion pour le CMN de proposer au public de nombreuses animations culturelles, spectacles vivants, rencontres, tables-rondes avec des auteurs durant la Semaine de la Langue française et de la Francophonie. Dans un second temps, à l’automne 2022, le parcours permanent de visite, la cour du Jeu de Paume, où une verrière avec un « ciel lexical » sera créée, et le parking seront livrés et ouverts au public.
Le château de Villers-Cotterêts
Le château de Villers-Cotterêts a été bâti par la volonté de François Ier à partir de 1532. C’est en cette demeure royale qu’il signa l’ordonnance d’août 1539 dite de Villers-Cotterêts imposant le français dans les actes administratifs et juridiques et ouvrant ainsi la voie à la généralisation de son usage et à son institution comme langue officielle, elle constitue en cela une étape décisive dans la construction de l’unité française. Resté dans le domaine royal jusqu’à la Révolution, le château est saisi comme bien national en 1790. Il devient par la suite un dépôt de mendicité, puis une maison de retraite, qui se retire progressivement des bâtiments avant de les quitter totalement en 2014.
Un projet culturel et artistique inédit
Le château de Villers-Cotterêts accueille dans le logis royal et le jeu de paume un projet culturel et artistique, ancré dans un territoire fécond pour la littérature, tout en ayant vocation à s’ouvrir sur le monde pour rayonner à l’international. Premier lieu entièrement dédié à l’histoire de la langue française, la Cité propose de nombreuses activités à un public varié (familles, scolaires, touristes, associations, professionnels) : un parcours de visite permanent, une programmation pluridisciplinaire d’expositions temporaires et de spectacles, des ateliers de résidences pour des artistes, chercheurs et entrepreneurs, des activités pédagogiques, d’apprentissage et de formation à la langue française. ■
Centre des monuments nationaux -Tous droits réservés
Affranchissement pour Lettre Internationale 20g
La Poste émet un timbre sur le Four solaire du CNRS à Odeillo situé dans les Pyrénées-Orientales.
Avec son champ d’héliostats et son bâtiment de 48 m de haut et 54 m de large couvert de miroirs, il n’attire pas que les rayons du soleil, mais aussi les regards ! Le four solaire d’Odeillo, en Cerdagne française, a été inauguré en 1969. Mais son histoire débute plus tôt. En 1946, Félix Trombe, qui dirige le laboratoire CNRS des terres rares à Meudon, parvient à concentrer la lumière du soleil à l’aide d’un miroir et à obtenir de hautes températures en milieu confiné. Son but ? Faire fondre les minerais de terres rares et extraire des matériaux purs afin d’étudier leurs propriétés.
Soucieux de poursuivre ses travaux dans une région plus ensoleillée, le chercheur fonde en 1947 un laboratoire d’énergie solaire à Mont-Louis. Là, les travaux débouchent sur une foule d’applications, dont la transformation de l’énergie solaire en énergie électrique… Un projet de four de 1 000 kW est mis à l’étude, la construction débute en 1963 à quelques kilomètres du four solaire précédent, sur la commune de Font-Romeu-Odeillo-Via, grâce aux crédits que la France alloue à la recherche scientifique.
Après l’embellie postérieure au premier choc pétrolier, en 1973, l’énergie solaire a connu des éclipses dans les années 1985-2000, son histoire n’a jamais été un long fleuve tranquille dans notre pays ! Mais devant les immenses défis environnementaux et énergétiques qui se posent à l’humanité, elle a le vent en poupe : depuis 2004, au sein du laboratoire « PROcédés, Matériaux et Énergie Solaire » (PROMES) du CNRS,
en convention avec l’Université de Perpignan, le four d’Odeillo prépare notre avenir dans les domaines des matériaux pour l’énergie et l’espace, des centrales solaires du futur, du stockage et de la transformation de l’énergie solaire en vecteurs d’énergie chimiques comme l’hydrogène. ■
CNRS - Tous droits réservés
Affranchissement pour Lettre Verte 20g