La Poste émet un timbre de service pour affranchir les courriers au départ du Conseil de l’Europe.
« 1. Toute personne a droit à la liberté d’expression. Ce droit comprend la liberté d’opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu’il puisse y avoir ingérence d’autorités publiques et sans considération de frontière. Le présent article n’empêche pas les États de soumettre les entreprises de radiodiffusion, de cinéma ou de télévision à un régime d’autorisations.»
Article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme
La liberté d’expression est un droit fondamental précieux pour chacun et indispensable à toute société démocratique.
Elle est garantie par l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme (CEDH). En complément à la CEDH, le Conseil de l’Europe a élaboré un ensemble de normes portant sur différents aspects du droit à la liberté d’expression tels que la liberté des médias, l’accès à l’information, la lutte contre le discours de haine, la liberté d’internet.
Une plateforme en ligne a également été créée pour renforcer la protection du journalisme et la sécurité des journalistes.
Le développement d’internet a eu un impact considérable sur la liberté d’expression et l’accès à l’information. Il a soulevé la question de l’équilibre à trouver, afin que ce droit n’entre pas en conflit avec d’autres droits tels que la protection de la vie privée ou l’interdiction de la discrimination. La Cour européenne des droits de l’homme, par sa jurisprudence abondante dans ce domaine, s’est attachée à définir les limites de la liberté d’expression en ligne en veillant à maintenir un équilibre entre les différents droits protégés par la Convention.
L’illustration de ce document est l’œuvre de l’artiste cubain Angel Boligán Corbo. Elle a été présentée lors du Forum mondial de la démocratie 2019 dans le cadre de l’exposition « Cartooning for Peace ». ■
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Affranchissement pour Lettre Internationale 20g
Télécharger le communiqué de presseLa Poste émet un timbre à l’effigie de Gustave Roussy, médecin spécialisé en neurologie et en anatomo-pathologie.
Médecin spécialisé en neurologie et en anatomo-pathologie, le Pr Gustave Roussy (1874-1948) devient, après la Première Guerre mondiale, neurologue à l’hôpital Paul-Brousse de Villejuif. Dans cette banlieue déshéritée, il observe les ravages du cancer et le désarroi de la population.
Avec l’intuition que le cancer n’est pas une maladie comme les autres et qu’il faut l’appréhender différemment, il ouvre en 1921 la première consultation spécialisée dans le dépistage et le traitement du cancer. Plus tard, il publiera, à l’usage des étudiants et des médecins, un ouvrage fondateur sur le cancer où il décrit
Dès 1921, Gustave Roussy pense à créer un Institut du cancer à Villejuif. Il l’imagine avec « abondance d’air et de lumière, confort, relations faciles des services entre eux, selon les exigences de l’hospitalisation, de la recherche et de l’instruction médicale ».
En 1925, Gustave Roussy crée un Centre anticancéreux au sein de l’hôpital PaulBrousse, puis, en 1934, l’Institut national du cancer de Villejuif. En 1950, ce centre e de recherche et de soins sur le cancer est rebaptisé Institut Gustave-Roussy.
En 2013, il devient simplement Gustave Roussy
Il y a un siècle, le Pr Roussy identifiait qu’il est indispensable d’associer soins aux malades, recherche et enseignement. Dès le départ, les laboratoires de recherche côtoient les services de soins. Ainsi, conformément au vœu de Gustave Roussy, les patients peuvent bénéficier immédiatement des dernières avancées de la recherche. C’est ce modèle de recherche intégrée aux soins qui inspirera le statut des centres de lutte contre le cancer créé le 1eroctobre 1945 par le général de Gaulle
Depuis un siècle, les experts de Gustave Roussy n’auront de cesse de faire avancer la recherche et les soins contre tous les cancers, chez les adultes comme chez les enfants.
Gustave Roussy est aujourd’hui le premier centre de lutte contre le cancer en Europe, classé en 2021 par le magazine Newsweek comme le premier hôpital en cancérologie hors États-Unis. ■
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Affranchissement pour Lettre Prioritaire 20g
Télécharger le communiqué de presseLa Poste émet un carnet de 12 timbresposte qui propose une interprétation artistique des connaissances de l’Univers que nous avons aujourd’hui. Il nous fait voyager au cœur des étoiles, observer la vie et les mouvements des astres, le champ lointain des galaxies et les nébuleuses.
Dès l’aube de l’Humanité, l’homme porte son regard sur les cieux. Il remarque que le ciel n’est pas uniforme et que certaines étoiles sont plus lumineuses que d’autres. Dans les régions visibles donc limitées du ciel, les premiers astronomes relient par des droites imaginaires les étoiles les plus brillantes et dessinent des figures que nous appelons les constellations (la Grande Ourse ou le Grand Chariot, la Petite Ourse ou le Petit Chariot, etc.) C’est la première cartographie du ciel, sensiblement identique à celle que nous observons aujourd’hui. Pendant les nuits d’été apparaît, sous nos latitudes, une large bande claire qui traverse le ciel étoilé, c’est la Voie lactée. Vers 1610, Galilée s’intéressa à cette zone du ciel. Mais c’est dans les années 1920 que des astronomes, dont Edwin Powell Hubble, découvrent, grâce à l’usage des télescopes géants, que la Voie lactée n’est rien d’autre que notre Galaxie et qu’il existe des millions de galaxies en dehors de la nôtre. L’Univers n’est pas statique, il est en expansion. Plus on voit loin, plus on remonte le cours de son histoire et donc de la nôtre. Hubert Reeves écrit dans sa préface du GRAND GUIDE DE L’ASTRONOMIE– Ed. Glénat / LIBRERIA GEOGRAFICA – avril 2020 : « Il y a 4,5 milliards d’années, l’univers avait alors plus de 8 milliards d’années, une étoile est née, parmi tant d’autres : notre Soleil. Elle était entourée d’une abondante cohorte d’astres : planètes, satellites, comètes, astéroïdes, constituant ce que nous appelons le système solaire. ». Les recherches des scientifiques sont en plein essor autant que l’Univers est vivant. Ce carnet de 12 timbres-poste « Tutoyer les étoiles » propose une interprétation artistique des connaissances de l’Univers que nous avons aujourd’hui. Il nous fait voyager au cœur des étoiles, observer la vie et les mouvements des astres, le champ lointain des galaxies et les nébuleuses. ■
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Affranchissement pour Lettre Verte 20g
Télécharger le communiqué de presseDans le cadre de la Saison de la France au Japon, les Postes française et japonaise émettent chacune un bloc feuillet de timbres illustré par des boîtes aux lettres françaises et japonaises.
La mention « boëtes aux Lettres » apparaît dès 1653 en tant qu’équipement destiné à la collecte des plis pour la poste à Paris.
La boîte, en tant que mobilier conçu par la poste et destiné à équiper les villes et villages français, apparaît au moment de la création du Service rural par l’administration des postes, le 1er avril 1830. Pour les besoins de ce nouveau service au public, elle fait fabriquer un modèle en bois de chêne, avec porte en tôle, équipé d’une serrure. En 1836, on en dénombre 35 000 sur tout le territoire.
C’est l’adoption du timbre-poste en 1849 qui contribue à démocratiser les échanges postaux et par là même le développement de la boîte aux lettres, garante de la confidentialité des correspondances et de leur bon acheminement.
La boîte aux lettres moderne naît en 1899 avec l’adoption pour la première fois d’un modèle unique et normalisé, en fonte : la boîte Delachanal, dite « Mougeotte », du nom du sous-secrétaire d’État aux P. et T. Léon Mougeot.
Au Japon, les premières boîtes postales ont vu le jour avec l’ouverture d’une nouvelle poste le 20 avril 1871. Les boîtes de collecte des courriers étaient en service dans les trois villes de Tokyo, Kyoto et Osaka. En 1872, afin que la poste puisse exercer son activité dans l’ensemble du pays, le nombre de bureaux de poste a considérablement augmenté et a rendu nécessaire l’ajout de nombreuses boîtes aux lettres.
En 1901, la conception de boîtes aux lettres métalliques – pour résister aux incendies – marqua le début de l’époque des boîtes « rouges et rondes ». Celles-ci pouvaient être aisément localisées. La plus emblématique de ces boîtes aux lettres est celle de 1949, qui sera par la suite remplacée par des boîtes aux lettres aux formes rectangulaires, correspondant mieux aux exigences d’expédition et de collecte des objets postaux.
Depuis lors, la Poste a confié à différents fondeurs, métalliers et serruriers, selon un cahier des charges précis, la conception et la fabrication des boîtes. C’est la maison Dejoie et Cie, à Nantes, qui fabrique les célèbres boîtes jaunes pour La Poste depuis 1950. Près de 130 000 unités sont installées dans tout le pays. ■
Didier Filoche, responsable des collections historiques au Musée de La Poste © Musée de La Poste
Émission d'un feuillet-souvenir
Affranchissement pour Lettre Prioritaire 20g
Affranchissement pour Lettre Internationale 20g
Télécharger le communiqué de presseLa Poste émet un timbre à l’occasion du 60e anniversaire de la création du CNES.
Les marges de la feuille sont illustrées, par un Lanceur Diamant A de 1965, le Lanceur Ariane1 de 1979, le vol du spationaute Jean-Loup Chrétien sur la station russe Saliout 7 en 1982, le vol de la spationaute Claudie Haigneré sur la station spatiale internationale en 2001 et le vol du spationaute Thomas Pesquet sur la station spatiale internationale (Mission Alpha) 2021… Et d’autres satellites et instruments.
La planète Mars et la fusée seront imprimées avec un vernis pailleté.
Il y a 60 ans, alors que la course à l’espace venait juste de débuter, le général de Gaulle décidait de fédérer les initiatives nationales au sein d’une agence spatiale : le CNES était créé le 19 décembre 1961.
Depuis lors, plusieurs générations de chercheurs et d’ingénieurs, femmes et hommes dont l’expertise est mondialement reconnue, ont permis au spatial français d’acquérir ses lettres de noblesse. Les lanceurs Ariane, les filières des satellites d’observation Spot, Pléiades ou Jason, les balises Argos mais aussi des missions d’exploration sont autant de succès qui jalonnent ces six décennies. Le CNES a impulsé et dynamisé un écosystème d’industriels de toutes tailles et de laboratoires scientifiques qui fait de la France un partenaire esssentiel de l’Europe spatiale et un acteur majeur de la coopération internationale.
Faisant face à de nouveaux enjeux économiques, sociétaux et climatiques, mais aussi à une concurrence des plus vives, le CNES se doit d’innover sur tous ses champs de compétence.
Ceci passe plus que jamais par la maîtrise et la diffusion des données spatiales vers des communautés utilisatrices de plus en plus larges
Le timbre émis à l’occasion des 60 ans du CNES témoigne de la pluralité de cette aventure humaine et technologique, et l’année 2021 est à ce titre exemplaire. Y figure Ariane 5 qui décolle d’une planète Terre évoquant le pictogramme du CNES. Cette Terre est scrutée par un satellite pour symboliser les nombreuses applications en matière d’environnement, de sécurité, de communications et bien d’autres. Au premier plan se trouve l’astronaute Thomas Pesquet dans le cadre de la mission Alpha de l’ESA. Le haut du timbre évoque l’exploration spatiale, avec la planète Mars sur laquelle roule depuis février 2021 le rover Perseverance, qui embarque l’expérience française SuperCam. ■
Philippe Collot CNES
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Télécharger le communiqué de presseLa Poste émet un bloc de deux timbres, illustré par le dessin-animé japonais qui donna son nom à toute une génération : Goldorak ! Ce célèbre robot créé par Go Nagai fut un tremplin en France et en Europe à la diffusion de la culture manga.
« Goldorak, go ! Va accomplir ta mission dans l’infini des galaxies, poursuis ta lutte infernale du bien contre le mal. » Toute une génération de petits Français a fredonné la chanson de l’un des génériques de cette série animée, apparue sur le petit écran un jour de juillet 1978 et devenue un succès aussi imprévisible que fulgurant.
Durant 74 épisodes, Goldorak, robot géant aux cornes jaunes, et son pilote, le prince Actarus venu de la planète pacifique Euphor, ont protégé la Terre contre les forces maléfiques de l’empire Véga et ses terrifiantes machines de guerre, les Golgoths.
Produite et réalisée par le géant japonais de l’animation Toei, la série fut d’abord diffusée au Japon (1975) d’après un manga de Go Nagai. Cette légende vivante du genre raconte qu’il trouva son inspiration du robot géant en observant un embouteillage et en imaginant que des pieds poussaient d’un véhicule pour enjamber les autres voitures !
Face aux vaisseaux hostiles, Actarus dispose de tout un arsenal d’armes aux noms aussi fulgurants qu’insolites. Aux commandes du robot, il hurle « Fulguropoing ! » et le poing de Goldorak se détache, détruisant les blindages les plus épais. S’il ordonne l’attaque « Cornofulgure ! », les cornes du robot envoient de terribles décharges, et au cri « Astérohache ! », les clavicules de Goldorak se rejoignent pour former une redoutable hache à deux lames
Et le mythe Goldorak se met en marche. Insensibles à la mission d’Actarus, les adultes ne retiennent que la violence des combats, quand leurs enfants vibrent pour leur héros au grand cœur, jamais à court de ressource pour triompher des méchants. Utopiste, mélancolique, il rêve d’un monde harmonieux, mais doit pourtant livrer des batailles sans pitié pour préserver la « Planète bleue ». Des années plus tard, son message reste d’actualité. Tout comme son influence sur nombre d’artistes, et toute une génération qui porte son nom. ■
Fabienne Azire - Tous droits réservés
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La Poste émet un timbre avec vignette attenante et une LISA à l’occasion du 94e congrès de la Fédération Française des Associations Philatéliques qui se déroulera à Valenciennes.
Située au cœur de l’Europe, Valenciennes est la ville-centre de la 3e agglomération des Hauts-de-France. Cette sous-préfecture du département du Nord offre les avantages d’une grande agglomération et la qualité de vie des villes à taille humaine.
La ville de Valenciennes puise en effet dans son histoire et dans la vitalité de ses habitants une volonté d’aller de l’avant, qui lui a notamment permis de valoriser durablement son cadre de vie, de croître et de se positionner sur de nombreux projets économiques, renforçant ainsi son attractivité
Surnommée l’Athènes du Nord, Valenciennes est aussi une ville d’art et d’histoire très attachée à conserver et à transmettre ce patrimoine culturel constitué de lieux et d’artistes emblématiques. Elle promeut la culture comme vecteur de découverte, d’éducation, d’intégration et d’ouverture à l’autre avec des infrastructures culturelles de premier plan : sa scène nationale Le Phénix, son musée des Beaux-Arts, son École supérieure d’art et de design, son conservatoire, sa médiathèque numérique… À l’occasion des projets de rénovation urbaine, nombreuses sont les sculptures à avoir trouvé place dans les quartiers de la ville, à l’image du jardin Jacques Chirac, parc des Prix de Rome, hommage aux nombreux artistes issus de la cité.
Valenciennes est une ville jeune et attractive et son dynamisme s’exprime aussi dans son engagement auprès des presque 600 associations, culturelles, sportives et de loisirs, que compte la commune, et également dans la récurrence des animations qu’elle propose toute l’année aux habitants.
C’est dans ce cadre qu’elle soutient depuis toujours la Fête du Timbre, organisée chaque année à Valenciennes et qui trouve immanquablement un public nombreux ! ■
Le timbre est illustré par l’hôtel de ville de Valenciennes et la vignette par la statue de Watteau réalisé par Carpeaux. Les contours de la feuille reprennent les inscriptions présentes sur le beffroi « La Valenciennes ».
Service communication ville de Valenciennes - Tous droits réservés
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Télécharger le communiqué de presseLa Poste émet un bloc de 3 timbres illustré par des actions de la Croix-Rouge, l’aide alimentaire, la maraude et la vaccination. Elle reversera deux euros de don à la Croix-Rouge française, pour chaque bloc vendu.
Créée le 25 mai 1864, la Croix-Rouge française est une association loi de 1901 ouverte à tous, sans distinction, et reconnue d’utilité publique depuis 1945.
Elle fait partie du Mouvement international de la Croix-Rouge et du CroissantRouge, dont les 192 membres agissent dans le respect de ses sept principes fondateurs : Humanité, Impartialité, Neutralité, Indépendance, Volontariat, Unité et Universalité.
La Croix-Rouge française fonde son action sur l’engagement de ses 66 000 bénévoles répartis au sein de plus de 1 200 implantations locales, territoriales et régionales qui couvrent l’ensemble du territoire métropolitain et ultramarin. Ce maillage lui permet d’intervenir au plus vite auprès des personnes en difficulté, quel que soit le point du territoire ou le type d’intervention requis.
Véritable plateforme d’innovation, l’association est aussi devenue une entreprise de l’économie sociale et solidaire de service à but non lucratif et intervient dans les secteurs humanitaire, sanitaire, social, médico-social et de la formation. À ce titre, elle gère 481 établissements et services sanitaires, sociaux et médico-sociaux, ainsi que 12 instituts régionaux de formation sanitaire et sociale. Elle emploie plus de 16 000 salariés qui mettent leur professionnalisme au service de tous et plus particulièrement des plus fragiles.
Forte de ses expertises et de ses expériences passées, la Croix-Rouge française a su faire preuve de résilience et adapter ses actions face à la pandémie mondiale de Covid-19 ayant frappé la France en 2020.
Renforcement de ses dispositifs de lutte contre la grande précarité et déploiement de nouveaux moyens pour aller au-devant des populations les plus isolées ; lancement d’un dispositif d’écoute et de livraison solidaire de produits alimentaires, de produits de première nécessité et de médicaments pour les personnes confinées en situation d’isolement social ; participation au déploiement d’une campagne de vaccination massive grâce à son expertise médicale, logistique et technique ; l’association a su réaffirmer, à travers son intervention, sa mission d’acteur essentiel de la solidarité de proximité.
Le constat reste pour l’heure sans appel, cette crise sanitaire, sociale et économique a creusé les inégalités en plongeant des centaines de milliers de personnes dans l’isolement et la précarité et en augmentant considérablement leurs besoins
Les équipes de la Croix-Rouge française portées par leur principe d’humanité et leur attention particulière au respect de la dignité de chaque personne continueront de mener sans relâche leurs missions de proximité auprès des plus vulnérables. Nous serons au rendez-vous. ■
Depuis 2006, ce sont plus de 26 millions d’euros qui ont été reversés par La Poste à la Croix-Rouge française, pour le financement de multiples actions internationales, nationales ou locales menées dans le domaine de la santé, de l'action humanitaire et sociale.
Le reversement de cette surtaxe a contribué à la mise en place de nombreux projets de la Croix-Rouge française dans des domaines d’activité divers.
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Télécharger le communiqué de presseLa Poste émet un timbre à l’effigie de Georges Brassens à l’occasion du centenaire de sa naissance et du 40e anniversaire de sa disparition.
Avec Jacques Brel et Léo Ferré, Georges Brassens est sans aucun doute l’un des plus grands auteurs-compositeurs-interprètes de son temps. Auteur de plus de deux cents compositions, parmi lesquelles Chanson pour l’Auvergnat, Le Gorille, Les Amoureux des bancs publics ou Les Copains d’abord, il a également mis en musique des œuvres de Villon, Verlaine, Hugo…
Georges Brassens voit le jour à Sète (Hérault) le 22 octobre 1921. Son père, maçon, est un libre penseur, dont il héritera l’état d’esprit anarchiste, et sa mère, une femme au foyer très pieuse. À douze ans, il commence à écrire des chansonnettes. Février 1940, Georges monte à Paris et rédige ses premiers recueils de poésie qui annoncent le style de ses futures chansons. 1943, c’est le STO en Allemagne. De retour à Paris au bénéfice d’une permission, il se cache au fond du 14e arrondissement, dans une bicoque sur cour. Il y compose en grattant du banjo.
La personnalité de Georges arrive bientôt à maturité : la dégaine d’ours mal léché, la pipe et la moustache, le verbe imagé et frondeur, il ne changera plus.
En 1952, dans le cabaret de Patachou, en haut de la Butte, il chante ses chansons en s’accompagnant à la guitare. Conquise, la chanteuse parle de son protégé à Jacques Canetti, directeur artistique chez Philips. À son tour séduit, il fait enregistrer Georges pour la firme Polydor. D’avril à novembre, neuf chansons sortiront sur disques 78 tours. Son premier passage à Bobino, qui deviendra son music-hall de prédilection, a lieu en février 1953, et le second, sept mois plus tard, toujours en seconde partie. Georges est lancé, il y triomphera ensuite en tête d’affiche jusqu’en 1977.
Le jour de sa dernière à Bobino, je me trouvais debout au promenoir, à l’écouter chanter ses nouvelles chansons, sans me douter qu’il ne foulerait plus jamais les planches.
Après avoir vaillamment lutté contre la maladie, Georges Brassens meurt le 29 octobre 1981. Il ne sera pas inhumé « à la plage de Sète », malgré sa célèbre « supplique », mais dans le caveau familial. ■
Gérard Dôle - Tous droits réservés
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